Nos solutions de traitement en assainissement autonome

1. Qu’est-ce que l’assainissement non collectif (autonome) ?

2. La fosse septique toutes eaux

3. Les tranchées d’épandage

4. Le filtre à sable vertical non drainé

5. Le filtre à sable vertical drainé

6. Le tertre d’infiltration

7. Le filtre à massif de zéolite

8. Les filières compactes agréées

9. Les micro-stations

10. La phytoépuration

1. Qu’est-ce que l’assainissement non collectif (autonome) ?

ANC, l'entreprise spécialiste de l'assainissement non collectif dans les Côtes d'Armor (22) et en Ille et Vilaine (35), vous propose l'ensemble de ces dispositifs.

Vous avez besoin d’une étude de sol et de dimensionnement de filière, pour plus de renseignements ou pour demander un devis,

Une installation d’assainissement non collectif désigne toute installation d’assainissement assurant la collecte, le transport, le traitement et l’évacuation de l’ensemble des eaux usées domestiques (à l’exception des eaux pluviales) des immeubles (maisons, appartements, …) non raccordés à un réseau public de collecte des eaux usées.

1) La collecte et le transport des eaux usées en sortie d’habitation sont réalisés d’une part par des dispositifs de collecte (boîtes plus souvent appelées regards), puis par des canalisations ;

2) Le traitement des eaux usées est réalisé :

  • soit par le sol en place, ou par un sol reconstitué (sable, zéolite), à l’aval d’un traitement primaire (fosse toutes eaux) : ce sont les filières traditionnelles ;
  • soit par un dispositif de traitement agréé par les ministères en charge de la Santé et de l’Ecologie : ce sont les filières agréées ;

3) L’évacuation des eaux usées domestiques traitées est réalisée :

  • en priorité par infiltration dans le sol ou par irrigation souterraine (1) lorsque les caractéristiques du sol le permettent (perméabilité entre 10 et 500 mm/h) ;
  • à défaut, après autorisation, par rejet vers le milieu hydraulique superficiel (2) (fossé, cours d’eau…) ;
  • en dernier lieu, par puits d’infiltration soumis à des conditions réglementaires et strictes.

Les installations d’assainissement non collectif sont réparties en deux grandes familles :

1) Les filières « traditionnelles » qui comprennent :

  • Fosse septique toutes eaux et épandage à faible profondeur dans le sol naturel (tranchées ou lit d’épandage) ;
  • Fosse septique toutes eaux et dispositif de traitement utilisant un massif reconstitué (filtres) :
    • de sable :
      • filtre à sable vertical non drainé ;
      • filtre à sable vertical drainé ;
      • tertre d’infiltration ;
      • lit filtrant drainé à flux horizontal.
    • de zéolite (seulement jusqu’à 5 EH).

2) Les filières « agréées » qui comprennent :

  • Filtre compact (coquilles de noisette, écorce de pin, fragments de coco, zéolite, …) ;
  • Filtre planté appelé communément phytoépuration (roseaux,…) ;
  • Micro-station à culture libre (boues activées dont SBR) ;
  • Micro-station à culture fixée immergée (dont lits fluidisés).

Les toilettes sèches (toilettes fonctionnant sans eau de dilution ni de transport) sont aussi considérées comme une filière d’assainissement non collectif réglementaire.

2. La fosse Toutes Eaux ou fosse septique toutes eaux

La fosse septique toutes eaux, en débarrassant les effluents bruts des matières solides, évite le colmatage des drains.
Elle permet donc aux effluents d’être liquéfiés par décantation des boues et flottation des graisses.
De plus, un premier travail bactérien en anaérobie traite environ 30 à 40 % de la pollution.
La fosse toutes eaux est présente en amont des filières de traitement par tranchées d’épandage, par filtre à sable (drainé et non drainé), par tertre d’infiltration, par filtre à massif de zéolite ou filtre compact.
Elle n’est pas nécessaire en cas de micro-station ou de phytoépuration.

3. Les tranchées d’épandage

C’est la filière la plus simple en assainissement.
Elle se compose d’un réseau de tranchées à faible profondeur et est privilégiée lorsque le sol est suffisamment perméable et que la surface disponible est suffisante.
Les eaux sortant de la fosse toutes eaux sont réparties dans les tuyaux d’épandage qui sont entourés de gravier dans une tranchée calibrée.
Le sol en place est utilisé comme système épurateur et comme moyen dispersant.
La longueur des tranchées dépend notamment des possibilités d’infiltration du sol en fonction de sa perméabilité, de la place disponible et de la topographie (pente).

4. Le filtre à sable vertical non drainé

Photo : filtre à sable non drainé Enviro))septic

Notre entreprise ANC propose une variante du filtre à sable classique ; ce sont les filtres à sable Enviro))septic (crédit photo : DBO Expert – France) qui permettent d’améliorer le traitement des eaux usées et de prolonger la durée de vie du système grâce à un système d’aération des tuyaux (en infiltrant les eaux traitées dès 10mm/h de perméabilité, et la seule filière par infiltration a être équipée d’un bac de prélèvement des eaux traitées).

Ici, le sol en place est remplacé par du sable qui va jouer le rôle de matériau filtrant et épurateur.
Le filtre à sable est une reconstitution idéale du sol pour l’épuration.
Les eaux en sortie de fosse sont réparties dans un massif de sable et de gravier dans lequel vient se développer la biomasse (bactéries).
Cette filière est préconisée dans les cas où les tranchées d’épandage ne peuvent être mises en œuvre par manque de surface disponible ou parce que le sol en surface n’est pas assez perméable (alors que le sol plus en profondeur l’est).

5. Le filtre à sable vertical drainé

Photo : filtre à sable drainé Enviro))septic

Le filtre à sable vertical drainé est réalisé dans les sols qui ne permettent pas l’épuration directement (faible perméabilité).
Le filtre à sable est une reconstitution idéale du sol pour l’épuration. Les eaux en sortie de fosse sont réparties dans un massif de sable et de gravier dans lequel vient se développer la biomasse (bactéries). Après avoir traversé le sable, les eaux traitées sont collectées par des drains, avant d’être envoyées vers un exutoire (fossé, réseau eaux pluviales,…).
Ce dispositif d’assainissement est à installer lorsque le sol en place est inapte à l’épandage naturel et imperméable. Il est préconisé également lorsqu’il y a obligation de protéger une nappe souterraine et que le sous-sol est très fissuré. Dans ces deux derniers cas, il faut imperméabiliser le filtre.

Notre entreprise ANC propose une variante du filtre à sable classique ; ce sont les filtres à sable Enviro-septic qui permettent de réduire encore l’emprise au sol, d’améliorer le traitement des eaux et de prolonger la durée de vie du système grâce à un système d’aération des tuyaux (la profondeur de rejet est également inférieure au filtre à sable conventionnel ce qui permet d’éviter régulièrement la pompe de relevage pour l’évacuation au milieu superficiel).

6. Le tertre d’infiltration

Source image : NF DTU 64.1 de août 2013

Le tertre d’infiltration est un filtre à sable non drainé hors sol. Le tertre utilise le sable qui sera une reconstitution idéale du sol pour l’épuration.
Les eaux en sortie de fosse sont réparties dans un massif de sable et de gravier dans lequel vient se développer la biomasse (bactéries).
Il s’agit d’un dispositif d’assainissement non collectif qui est à prévoir lorsque le sol est inapte à l’épandage naturel et qu’il existe une nappe phréatique proche de la surface ou un sol rocheux.
Dans certains cas, dans les terrains en pente, il peut être positionné de manière semi-enterré. Ce dispositif implique un relevage des effluents avec une pompe de relevage.

7. Le filtre à massif de zéolite

Notre entreprise ANC travaille avec le fabricant précurseur en France des massifs de zéolite, Eparco ainsi que la filière Zeomop de chez Simop.

Le filtre à massif de zéolite reçoit les eaux prétraitées en sortie de fosse. La zéolite est utilisée en substitution du sol en place comme moyen épurateur. La zéolite est un minéral microporeux issu de roches volcaniques. Il remplace le sable par rapport à un filtre à sable.
L’intérêt repose sur sa grande capacité d’absorption ce qui permet de mettre en place des filtres très compacts. Ils sont donc utilisés dans les cas où la place disponible est très faible.
Après avoir traversé le filtre de zéolite, les eaux traitées sont envoyées vers un exutoire (fossé, réseau eaux pluviales,…).

8. Les filières compactes agréées

Pour ce type de système d’assainissement non collectif, un agrément est imposé aux fabricants ce qui garantie la bonne épuration des eaux usées et une qualité de l’eau en sortie de filtre respectant les normes.

ANC travaille avec Boxeparco et Bionut, deux filières compactes qui ont fait leurs preuves et nous ont donné entière satisfaction.

Il existe plusieurs filières compactes. Toutes comprennent une fosse toutes eaux souvent spécifique au fabricant et un filtre compact.
C’est le matériau filtrant qui va bien souvent varié. Au lieu du sable comme dans le filtre à sable drainé, il sera proposé de l’écorce de pin maritime dans le cas de la filière compacte Boxeparco de chez Eparco, ou de la coquille de noisette dans le cas de la filière compacte Bionut de chez Simop.
Ces filières ont pour principal intérêt d’être compactes et prennent très peu de place. De plus, elles utilisent un matériaux filtrant écologique et recyclable. Les eaux en sortie de filtre sont évacuées vers un exutoire (fossé, réseau eaux pluviales,…).

9. Les micro-stations

Notre entreprise ANC travaille avec plusieurs fabricants de micro-stations comme Simbiose (micro-stations en béton fabriquées en Bretagne), Bioxymop de SIMOP, et d’autres qui nous ont donné entière satisfaction pour leur robustesse, leur simplicité de fonctionnement et leurs durées de vie.

Une micro-station est conçue sur le même principe qu’une station d’épuration communale mais enterrée et dimensionnée pour un foyer de quelques équivalents-habitants.
Les micro-stations d’épuration sont les systèmes les plus compactes du marché en Assainissement Non Collectif. Ces dispositifs sont agréés ce qui signifie qu’ils garantissent une qualité de l’eau en sortie de traitement qui respecte les normes.
En fonction de la capacité d’accueil de l’habitation, la micro-station est composée d’une ou de plusieurs cuves (rarement plus de 2). La micro-station comprend :

  • un décanteur primaire dont le rôle est de séparer les matières et de retenir les grosses particules par décantation et les graisses par flottation,
  • un réacteur biologique aéré avec cultures libres ou fixées sur un substrat qui sert à digérer la matière organique par la biomasse,
  • un clarificateur (ou post-décanteur) dont le rôle est de finir le traitement et de faire re-circuler les boues secondaires dans le premier compartiment.

Les eaux traitées sont ensuite acheminées vers un exutoire en milieu superficiel (fossé, réseau eaux pluviales,…).

10. La phytoépuration

La phytoépuration peut-être combinée ou non avec des toilettes sèches. Avec ou sans toilettes sèches, dans les deux cas, ce sont les systèmes racinaires de plantes qui vont servir de supports pour les bactéries et ainsi filtrer les eaux usées. La phytoépuration consiste à faire traverser les eaux usées dans un massif de granulats (galets, gravillons et sable) dans lequel sont plantées des essences choisies pour leur grande capacité épuratoire.
Le système peut être prévu dans des bassins enterrés ou hors-sol dans des bacs notamment pour des installations mobiles. A aucun moment, les eaux sont en contact avec la surface et ne représentent donc un risque sanitaire. Les plants seront flocardés (taillés) au moins une fois par an et compostés, ce qui nécessite une aire de compostage prévue à cet effet. En cas de toilettes sèches, une aire de compostage normée doit être installée.
Pour l’approvisionnement en plants, notre entreprise ANC travaille avec plusieurs partenaires locaux, souvent des pépiniéristes ayant un savoir-faire reconnu.